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Surchargés du 13 juillet 1903
(extrait du bulletin COLFRA N°96) Le Commissaire Général par interim du Gouvernement dans le Congo Français, Vu les décrets des 28 septembre 1897 et 5 juillet 1902; Attendu que l'approvisionnement des timbres-poste de 0,05 et 0,10 est complètement épuisé; Sur demande du chef du services des Postes et télégraphes, Arrête : Art 1er . - Il sera procédé à la transformation de 4000 timbres-poste de 0,30 en timbres à 0,05 et de 4000 timbres-poste de 2 francs en timbres à 0,10 au moyen d'une simple surcharge avec un timbre humide. Art 2.- (composition de la commission de contrôle de cette opération) Art 3.- La vente de ces timbres-poste transformé n'aura lieu que pour servir à un affranchissement immédiat, au guichet même du Receveur des Postes. Art 4. - Le présent arrêté sera enregistré et communiqué partout au besoin sera. Libreville le 13 juillet 1903 Signé : Emile Gentil Le 10 septembre 1903, le stock restant au Congo est incinéré, soit 1585 timbres des 5c sur 30c et 1178 timbres des 0,10 sur 2F de telle sorte qu'il aura été employé que :
Variétés recensées (sous toutes réserves !!!) :
Surcharge typographique appliquée à Libreville. Pour éviter la spéculation, le Gouverneur décida qu'il ne serait pas vendu neuf au public ; les employés des Postes les collaient eux-même sur les plis et les oblitéraient immédiatement. Les timbres neufs rencontrés proviennent donc du bureau de l'Union Postale à Berne.
Carte-vue partie de Libreville le 7 septembre 1903 à destination de Paris. Le dateur sur le timbre ne portant pas sur la carte postale, il se peut que se timbre fut apposé par la suite (faux ?) Vu la grande différence de côtes entre les normaux et les surchargés, les faux existent !!! Vérifier les dates et méfiance des neufs ou des timbres avec variétés de surcharges.
Le Comte Olivier de Pomyers signale :
Au stade actuel de mes connaissances, il m'est impossible de dire si ces timbres sont vrais ou faux (y compris les deux premiers en haut de cette page) Si quelqu'un sait m'aider, qu'il n'hésite pas à me contacter : Philippe Lindekens |